Les 4 (premières) qualités essentielles d’un bon entrepreneur

Vous connaissez votre métier et vous avez acquis des compétences grâce à une formation spécialisée ? Vous possédez un master en économie, vous êtes diplômé d’une école de management ou vous avez obtenu un brevet en gestion ? Vous avez en plus une expertise technique et de l’expérience dans un domaine particulier ? C’est une bonne chose. Mais les diplômes, les formations et l’expérience ne font pas les entrepreneurs !

Au delà de ces pré-requis, une multitude de compétences très spécifiques sont indispensables pour devenir votre propre patron. En plus du savoir et du savoir-faire, pour devenir un bon entrepreneur, il faut aussi détenir un certain ‘savoir-être’. Nous parlons ici de qualités humaines et de traits de caractères qui dépassent le métier lui-même.

Quelles sont les qualités essentielles à renforcer ou à acquérir pour devenir un bon entrepreneur ? Gilles Lecointre – entrepreneur et auteur de « Gérer son entreprise avec succès » – a observé la variété des parcours des dirigeants…

Besoin d’autonomie et d’indépendance

Si plusieurs motifs expliquent le choix de devenir son propre patron, un raison saute particulièrement aux yeux : ne pas dépendre de qui que ce soit et surtout pas d’un supérieur hiérarchique. Ce farouche désir d’indépendance va bien entendu de pair avec une bonne dose de caractère et d’individualisme !

Désir de se réaliser et créativité

Réaliser ses projets répond bien souvent à un besoin de se réaliser soi-même. « Le patron est un imaginatif qui, sans cesse, souhaite créer un nouveau ‘jouet’. Dans sa psychologie consciente et inconsciente, l’entrepreneuriat fonctionne comme un rêve d’enfant devenu réalité. », indique Gilles Lecointre.

Optimisme, enthousiasme et force d’entraînement

La posture « optimiste » s’accorde bien à l’entrepreneur. Un bon chef d’entreprise a la capacité de dominer sa peur et de surmonter les obstacles. Il ne se démoralise pas au moindre incident : perte d’un client, démission d’un salarié, etc.  Il a le goût du risque et reste persuadé de toujours réussir. Rien, ni personne n’est à même de l’arrêter… Cette capacité lui vient de la volonté de se centrer en priorité sur les forces.

Cet enthousiasme l’aide à atteindre ses objectifs. Cerise sur le gâteau, il est capable de communiquer son élan à ses troupes, faisant de ses collègues de véritables alliés. Une qualité humaine qui peut le rendre parfois paternaliste, tel un ‘pater’ exigeant mais aussi protecteur.

Enfin, l’entrepreneur affirme une croyance dans le pouvoir de la volonté et de l’action. Il est structurellement résilient : pour lui, aucun succès n’a jamais été accompli sans échec.

Compétences : la règle du 12/20

Cela peut paraître étonnant mais un bon dirigeant doit savoir tout faire. Quand on administre une société, il est impensable de ne pas être capable de lire un bilan, de ne pas pouvoir répondre à un client contrarié, de se retrouver en difficulté pour négocier un contrat avec un fournisseur, de ne pas communiquer avec ses commerciaux, d’être mal à l’aise lors de la remise d’une offre, de ne pas pouvoir définir une stratégie à moyen terme,…

Bref, un patron doit disposer d’une gamme de compétences sans failles. Ceci n’exclut pas un point fort ou un domaine d’excellence. Mais, en aucun cas, il ne doit souffrir d’un point totalement faible au risque de perdre le contrôle de son  entreprise, qui doit constituer un tout parfaitement emboîté. On a coutume de dire qu’un minimum de 12/20 dans chacune des grandes fonctions de l’entreprise est indispensable. Le chef d’entreprise est un homme à tout faire. Doué en toutes choses…

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