Si vous avez contracté un prêt ou succombé aux joies du crédit la consommation, vous avez déjà certainement entendu parler du fichier de La Centrale des crédits aux particuliers (CCP).
Outil de lutte contre l’endettement…
Cet outil de lutte contre le surendettement enregistre tous les crédits conclus dans un but privé par des personnes physiques ainsi que les éventuels défauts de paiement relatifs à ces crédits. La CCP doit obligatoirement être consultée par les prêteurs avant tout octroi de crédit. Les informations disponibles dans ce ficher centralisé reprennent un ensemble de données concernant aussi bien les données du débiteur, les caractéristiques du contrat de crédit et les éventuels défauts de paiement.
Crédit refusé pour une facture télécom impayée !
Récemment, on apprenait que les personnes en retard de payement de leurs factures de télécommunications ne pourraient bientôt plus obtenir de prêt.
Le CD&V a achevé la rédaction d’un projet de loi en ce sens, révèlent Het Laatste Nieuws et De Morgen.
Une facture impayée = premier signal d’endettement… possible
Mais pourquoi les factures télécom sont-elles ainsi visées? parce que selon les experts, ces factures impayées constituent un premier signal qu’un particulier ne sera pas ultérieurement en mesure de faire face à son crédit hypothécaire ou à ses crédits à la consommation.
Question de statistique
En effet, statistiquement, les personnes qui n’honorent pas leurs factures de téléphonie, d’internet ou de télé numérique présentent un risque d’endettement ultérieur dix fois plus élevé que le citoyen lambda..
C’est pourquoi le CD&V souhaite que les dettes télécom soit reprises dans le fichier de la Centrale des crédits aux particuliers, afin que les consommateurs concernés ne soient plus éligibles à un prêt à la banque.
“Le problème est qu’on n’a actuellement pas d’aperçu des dettes télécom”, selon la députée Leen Dierick. “Ces informations sur les retards de paiement persistants des factures télécom peuvent être un révélateur de risque lié au crédit des particuliers.”
Qui ne peut pas le moins, ne peut pas le plus, en somme…